Tristesse d'une étoile
Une belle minerve est l'enfant de ma tête
Une étoile de sang me couronne à jamais
La raison est au fond et le ciel est au faite
Du chef où des longtemps Déesses tu t'armais
C'est pourquoi de mes maux ce n'était pas le pire
Ce trou presque mortel et qui s'est étoilé
Mais le secret malheur qui nourrit mon délire
Est bien plus grand qu'aucune âme ait jamais celé
Et je porte en moi cette ardente souffrance
Comme le ver luisant tient son corps enflammé
Comme au coeur du soldat, il palpite la France
Et comme au coeur du lys le pollen parfumé.
NUIT RHENANE
Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme
Ecoutez la chanson lente du batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordres leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds
Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées
Le Rhin, le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter
La voix chante à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été
Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire.
ALCOOLS
"Je suis fidèle comme une dogue
Au maître le lierre au tronc."
Ceux-ci sont des textes de l'auteur comtemporain Guillaume Apollinaire...Et non! ce n'est pas de moi. Désolée, peut-être vous ai-je déçu??? Ils font partie des textes que j'ai étudié en philosophie quand j'ai passé mon BAC...alors régalez-vous et bonne lecture.
Vous avez du remarqué que j'ai été absente pendant un long moment, mais me voilà de retour...Quelle entrée fracassante! n'est-ce pas?
A tout à l'heure.