Chère Idéa

22 juillet 2006

Pourtant, je me trouve toujours devant les mêmes difficultés.

Tu sais sans doute ce que je veux dire, N'est-ce pas? Je meurs d'envie d'un baiser, Le baiser qui se fait attendre.

Me considère-t'il toujours comme son amie? Ne suis-je rien de plus pour lui? Tu sais aussi bien que moi que je suis forte, Assez forte pour porter la plupart de mes ennuies.

Je n'ai jamais eu l'habitude de les partager avec quelqu'un; Je ne me suis jamais accrochée à ma mère.

Mais près de lui, J'aimerais appuyée ma tête contre son épaule et y retrouver le repos.

Ce rêve de sa joue ne me quitte jamais, Impossible de l'oublier, cet instant où tout devenait infiniment bon.

Et lui, ne le désire-t'il pas autant que moi? Ne serait-ce que timidité d'avouer son amour? Pourquoi me veut-il si souvent près de lui? Mon dieu, pourquoi ne dit-il rien? Mieux vaut me taire; Je serais calme, Je trouverais bien la force nécessaire et avec un peu de patience, ça viendra peut-être tout seul.

N'empêche que...Et j'en suis mortifiée, Je donne l'impression de courir après lui: toujours, c'est moi qui vais à lui, Et non pas lui à moi.

Mais c'est à cause de nos copains et copines respectives.

C'est pour lui un obstacle dont il doit se rendre compte.

Bien sûr, il doit se rendre compte de pas mal de choses.

A Toi

Extrait de mon journal intime.

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